Le site, propriété de la société Blogmusik dirigée par Daniel Marhely et Jonathan Benassaya, se nommait anciennement BlogMusik, mais avait été fermé en février 2007 par la SACEM pour des raisons de violation des droits d'auteur. Pour sa réouverture il a changé de nom pour devenir Deezer.

C'est le premier site français d'écoute gratuite de musique en ligne à avoir trouvé un accord légal avec une Société de gestion des droits d'auteur, en l'occurrence avec la française SACEM. Les revenus publicitaires rémunèrent les artistes et l'ensemble des ayants droits.

Free a annoncé le 23 août 2007 son implication dans le lancement de Deezer en l'appelant même sur sa page d'accueil « son » service de musique à la demande illimitée bien qu'il ne semble exister aucun lien capitalistique entre les sociétés Free et Blogmusik. Free, qui indiquait jusque là ne pas vouloir lancer elle-même une offre en liaison directe avec une maison de disque à la manière de Neuf ou d’Orange, aura donc préféré s’appuyer sur cette nouvelle solution clef en main.

Cependant, selon Jonathan Benassaya, on peut envisager un réel partenariat avec Free dans le futur.

Le site permet d'accéder à des centaines de milliers de titres de l'année en cours ou plus ancien, l'utilisateur peut consulter les dix titres les plus écoutés par genre ou par pays, créer sa propre playlist, utiliser la fonction recherche, ou encore un classement par ordre alphabétique des artistes. On peut y envoyer ses titres sans aucune limite de stockage, ce qui permet d'augmenter le contenu de la communauté Deezer. La taille de chaque fichier musical est limité à 10 Mo. En peut aussi mettre sa playlist disponible sur son blog.

Depuis l'annonce du partenariat avec Free, le site semble faire face régulièrement à de petits problèmes techniques probablement liés à une bande passante insuffisante. Certains titres ont été non jouables. La direction du site précise le 28 août sur BFM devoir au moins doubler le nombre de ses serveurs suite à l'annonce de Free. Ce problème semble réglé.

Une faille aurait permis de télécharger les morceaux depuis le cache du navigateur quel qu'il soit. La découverte de cette faille remettait en cause la crédibilité du site qui se prétendait respectueux des droits d'auteur et qui fut approuvé par la SACEM. La faille est partiellement corrigée. Tout internaute tentant de télécharger un titre depuis son url aura un avertissement. Cependant, il serait toujours possible en utilisant des logiciels ou extensions de récupérer la musique chargée dans le cache du navigateur. Cependant Catherine Kerr-Vignale, membre du directoire de la Sacem, a indiqué lors d'un chat donné le vendredi 12 octobre 2007 [6] que l'on peut enregistrer Deezer comme on peut déjà le faire avec une radio classique, les ayant-droits étant rémunérés pour cela grâce à la rémunération pour copie privée perçue sur les supports de stockage.