Antônio Carlos Jobim - Site officiel de l'artiste Bossa Nova : www2.uol.com.br

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Antônio Carlos Jobim - Site officiel de l'artiste Bossa Nova
Antônio Carlos Brasileiro de Almeida Jobim est un musicien brésilien né le 25 janvier 1927, à Tijuca, dans la partie nord de Rio de Janeiro et mort le 8 décembre 1994.
Co-fondateur du style « bossa nova », il a composé un grand nombre de chansons qui restent à la fois comme classiques de la musique populaire brésilienne et standards du jazz.

Il est couramment appelé Tom Jobim, qui se prononce en portugais « ton jobi(n) » et non à l'américaine « tomm djobimm ».

Descendant de français nommés "Jobin" ayant émigré au Brésil au XVIIe siècle, c'est un vrai carioca, un habitant de Rio. Rapidement, sa famille déménage dans un quartier plus au sud, plus central et plus bourgeois, Ipanema. Très jeune, il joue de la guitare et de l'harmonica. Mais à partir de 1941, la musique ne devient plus seulement un loisir pour Jobim, puisqu'il commence alors à prendre des cours de piano avec Hans-Joachim Koellreuter, un Allemand qui s'illustre notamment dans le dodécaphonisme. À la fin de la guerre, il se lance dans des études d'architecture qui seront bien vite abandonnées. Il préfère jouer du piano dans les bars où, des mois durant, il affine et perfectionne son jeu.

Quelques années plus tard, le Brésil entre dans une espèce d'âge d'or politique, avec l'avènement à la présidence de Juscelino Kubitschek, un démocrate et un réformateur qui va durablement laisser son empreinte sur le pays. Son mot d'ordre - Rattraper 50 années en 5 ans - aboutit notamment à la création d'une nouvelle capitale, Brasilia. Pendant ce temps-là, en 1956, se déroule une rencontre absolument décisive entre Jobim et le poète, écrivain et diplomate Vinícius de Moraes. Ce dernier cherche alors à mettre en musique sa pièce Orfeu da Conceiçao, transposition dans l'univers de Rio du mythe grec d'Orphée, qu'il a écrite entre 1940 et 1955. Jobim s'exécute et, lors de sa sortie au théâtre municipal de Rio, le 25 septembre 1956, la pièce est un triomphe, ainsi que l'adaptation cinématographique du Français Marcel Camus, Orfeu Negro,de 1959, qui l'a rendu mondialement célèbre et qui inspira un compositeur comme Michel Legrand. Progressivement, nombre de jeunes musiciens s'agrègent autour du duo Jobim /de Moraes : le Bahianais, chanteur et guitariste, João Gilberto, la chanteuse Nara Leão, le guitariste Baden Powell, et bien d'autres encore comme Carlos Lyra, Roberto Menescal, Newton Mendonça, Ronaldo Boscoli : tout un mouvement qui prendra le nom de bossa nova, qui signifie « chose nouvelle ».

Mais la bossa nova, même si elle entend incarner une nouvelle vague, une nouvelle façon de chanter et de jouer, ne naît pas ex nihilo. Ses influences sont nombreuses et, avant toute chose, l'oreille de Jobim a beaucoup traîné, écouté et assimilé. Ainsi, au Brésil, le compositeur goûte particulièrement les musiques d'Henri Salvador ainsi que les compositions d'Ary Barroso, compositeur du « tube » Aquarela do Brasil - plus connu sous le nom de Brazil, et associe au jazz les accords complexes du chorinho traditionnel. Nettement influencé par la musique de Chopin, il apprend également beaucoup auprès du guitariste de samba cançao Dorival Caymmi et du pianiste Johnny Alf, qui l'initie au jazz.

Il n'est pas question ici de résumer une carrière de 40 ans au cours de laquelle Tom Jobim composa des centaines de chansons et enregistra plus de 50 disques. Citons néanmoins Chega de Saudade (1958), qui marqua le début de la bossa nova, ainsi que Desafinado (1959) et Garota de Ipanema (1963) qui connurent un succès planétaire.

Le jeudi 8 décembre 1994, à l'hôpital Mount Sinai de New-York où il s'était rendu pour y subir une intervention chirurgicale suite à des problèmes d'artériosclérose, Tom Jobim est victime d'une défaillance cardiaque mortelle. Simple hasard ou dernier clin d'Å“il du destin, il rejoint dans la légende son complice Vinícius de Moraes à l'âge même (67 ans) où celui-ci, de 14 ans son aîné, l'avait précédé en 1980.

Le style bossa nova a aujourd'hui accédé à la postérité, même si le mouvement s'était atténué quelque peu à partir de 1968 devant la musique américaine envahissante. Jobim, qui n'accepta d'ailleurs jamais cet impérialisme musical, déclara un jour : « C'est chiant d'être moderne. Je crois que je vais devenir plutôt éternel. »

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